La mort d’un locataire est une perte tragique pour les proches. Malgré le chagrin, les héritiers doivent s’occuper des questions d’organisation. Il est important de savoir qu’un bail existant est transféré à des héritiers conjoints.
La mort d’un locataire est un problème douloureux. Des questions difficiles se posent à la fois pour les parents, la famille et pour la gestion de l’appartement. Dans certains cas, cela dépend des circonstances et de l’environnement familial. Un premier point important : les héritiers assument à bien des égards tous les droits et obligations du défunt. Fabian Gloor, avocat à ASLOCA, explique : « Les héritiers héritent également du statut juridique du défunt ». Si le défunt a loué un appartement, la communauté des héritiers assume toutes ses revendications et obligations. Lorsque les créances sont justifiées, les héritiers doivent, par exemple, les héritiers qui sont dus après le décès : payer le loyer mensuel et une partie des coûts et dépenses connexes.
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Résiliation du bail par les héritiers
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La mort d’un être cher laisse un vide douloureux. Les parents sont confrontés à de nombreuses questions et doivent organiser beaucoup de choses, telles que l’évacuation et le nettoyage de l’appartement. (Photo : fotolia)
Toutefois, la loi accorde aux héritiers des droits spéciaux en cas de décès. Vous avez la possibilité de résilier le contrat de location avec une résiliation légale de trois mois à la date de résiliation suivante. Les dates d’annulation varient d’une région à l’autre et d’un canton à l’autre. Mais les héritiers doivent agir rapidement. Par exemple, si un locataire décède en janvier et avril, la prochaine date de résiliation est, il doit annuler le bail pour cette date. « Dans la pratique, cependant, la situation générale est prise en compte », M. Gloor l’est. Cela signifie que le temps de réflexion doit être généreux. Dans ce cas exceptionnel, la plupart des agences immobilières agissent équitablement et n’essaient pas de retarder les choses simplement parce que l’avis de licenciement est arrivé un peu en retard. Cependant, les héritiers, en règle générale, ont un intérêt à résilier le bail, car ils veulent se débarrasser de l’appartement afin de ne pas payer le loyer inutilement.
Ce que les laïcs ne savent souvent pas pleinement, c’est que les héritiers légaux entrent pratiquement dans la situation contractuelle du défunt. Si une communauté d’héritier se compose de plusieurs personnes — comme la veuve et les enfants du testateur — chacun doit signer la résiliation du bail ensemble. En théorie, le conseil d’administration pourrait par ailleurs remettre en question le droit de résiliation des héritiers. Dans certaines circonstances, vous devrez peut-être présenter un certificat d’héritage. « Heureusement, la plupart d’entre eux sont société immobilière pragmatique », dit Gloor.
Si un locataire décède : Vérifiez la résiliation du bail
Notre recommandation est : il vaut mieux pour les héritiers de prendre rendez-vous avec la gestion immobilière. Il est tout à fait possible que les intérêts des deux parties soient fondamentalement similaires. Peut-être que la société immobilière veut rénover l’appartement dès que possible et le remettre en location. Si les deux parties s’entendent, elles peuvent s’entendre sur une entente de résiliation. « Cela mettrait même fin au bail immédiatement », explique l’avocat Fabian Gloor. Toutefois, il est important que la résiliation immédiate du bail soit formellement correcte, par écrit et, bien sûr, avec le consentement des deux parties.
Que faire si une solution immédiate n’est pas possible et que le bail ne peut pas être résilié à court préavis ? Tous les locataires peuvent avoir le droit de exercer la restitution de la marchandise (art. 264 CO.). Cela leur donne le privilège d’être libérés de leurs obligations sans préavis. Cependant, cela signifie qu’ils offrent un nouveau locataire approprié et solvable. Le nouveau locataire doit essentiellement être prêt à reprendre le bail aux mêmes conditions.
Quand un locataire décède : qu’est-ce qui s’applique au conjoint ou au partenaire ?
les couples devraient également s’en occuper — et si quelque chose est arrivé au partenaire ? (Photo : fotolia)
Les conséquences du décès pour les conjoints mariés ou les partenaires de vie sont souvent négligées. « Si un couple n’a pas signé initialement le bail avec plusieurs obligations, le bail ne sera pas automatiquement transmis au conjoint survivant en cas de décès », explique Gloor. « C’est-à-dire qu’une veuve n’a pas automatiquement le droit de rester dans l’appartement pour rester. Il n’y a droit que si les deux parties étaient des entrepreneurs dans le bail ou si la veuve est l’unique héritier du défunt. Afin de mieux se protéger, les conjoints et les partenaires doivent toujours signer le bail ensemble.
Si les relations familiales et successorales sont complexes, un exécuteur testamentaire serait utile. Par exemple, un testateur a la capacité de désigner un exécuteur approprié dans un testament. Ce dernier s’occuperait alors des remboursements ou de la résiliation du bail.
Bien sûr, les questions et les sujets clés sont quelque peu différents pour la gestion immobilière. Le propriétaire n’a pas droit à une résiliation extraordinaire, il doit respecter les délais légaux et les dates de résiliation locales. Si, après un décès, une veuve vit seule l’appartement loué ensemble, le bail ne peut être résilié simplement par la mort. Fabian Gloor : « Une telle résiliation serait très probablement considérée comme abusive par un tribunal. »
En ce qui concerne le décès du locataire, il y a plusieurs cas particuliers à mentionner : si tous les héritiers ordonnent un héritage, la masse est déclarée en faillite. Il sera alors difficile de régler les réclamations découlant du bail.
Si un locataire meurt : si aucun héritage n’est trouvé
L’ approche est similaire si aucun héritage n’a pu être trouvé. La direction de la propriété ou le propriétaire doit alors s’occuper de l’évacuation et du nettoyage de l’appartement et des formalités elles-mêmes. Dans ce cas, le bureau compétent de l’insolvabilité procède à la liquidation officielle. Le propriétaire peut alors récupérer ses droits dans le cadre de la procédure. Selon la situation, c’est la seule façon de récupérer les loyers impayés ou les frais d’évacuation et de nettoyage.
Après le décès, la famille et les proches devraient laisser suffisamment de temps et trouver un moyen de s’y attaquer. (Photo : Fotolia)
Dépliant sur le décès du locataire (pour les locataires) :
Brochure ASLOCA
Résiliation extraordinaire et recherche d’un locataire qui devrait reprendre le bail :
Notre Conseil pour une résilience exceptionnelle.